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L'atelier de lutin
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18 mai 2011

Vernissage des artistes du Chesnay

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Commentaires
L
Merci. C'est avec plaisir que je vous lirai. J'accepte aussi les critiques négatives, et la construction que cela m'apporte.
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L
Je suis heureux que vous ayez apprécié ces commentaires d'un simple amateur de peinture. Je reviendrai régulièrement sur votre blog et n'hésiterai pas à commenter d'autres de vos œuvres selon l'inspiration qui me viendra en les regardant.
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L
Jamais je n'ai été commentée avec tant de richesse, je suis touchée que vous soyez resté si longtemps à étudier mon travail à l'analyser pour y trouver et comprendre les expressions. C'est très flatteur. La peinture n'est pas une déco elle est l'expression de soi, elle est comme la poésie, il faut que l'intérieur de soi s'inscrive à l'extérieur, vaste sujet, car moi-même je reste souvent surprise, m'étonnant de ce que j'avais à dire, un peu comme si je ne le savais pas au départ tant c'était si bien enfoui . Merci beaucoup.
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L
Amateur de peinture, j'ai entendu parler des rencontres des artistes du Chesnay.<br /> Malheureusement je n'ai pu me rendre à cette exposition, mais je suis allé sur Internet et de fil en aiguille je me suis retrouvé sur votre site que j'ai parcouru avec intérêt.<br /> <br /> Vos variations stylistiques ne me semblent pas procéder d'une recherche purement esthétique de l'art pour l'art, mais d'une vaste culture artistique et d'une authentique démarche poétique. Les œuvres présentées sollicitent l'imagination du spectateur pour un voyage onirique au gré des résonances avec sa propre sensibilité.<br /> <br /> Permettez-moi d'illustrer mon propos par deux exemples ;<br /> <br /> - " J'écoute mes cheveux pousser" :<br /> <br /> La jeune femme est présentée de profil, comme sur une médaille ou certains portraits de la fin du Moyen-âge ou de la Renaissance. Cette posture crée une distanciation avec le spectateur qui est rejeté hors d'un univers qui lui restera à jamais étranger. Permettez-moi une comparaison avec le célèbre portrait de jeune femme de profil de Botticelli, arborant aussi une chevelure brun-roux et une longue tresse. Chez Botticelli, cette distance traduit naturellement la haute position sociale du personnage. Le torse de votre jeune femme est de trois quart dos, ce qui accentue encore la distance, en une posture de refus. Ou bien est-elle en train de se retourner et va-t elle foudroyer du regard l'importun qui a interrompu sa méditation ?<br /> Contrairement à la tresse de la jeune femme peinte par Botticelli, qui tombe droite sur le devant de l'épaule et s'arrête à la hauteur de la poitrine, la longue mèche de votre sujet descend de manière sinueuse pour disparaître dans la pénombre du coin inférieur droit. Le spectateur ne peut empêcher son regard de suivre cette descente mystérieuse, il se trouve ainsi rapidement en train de spéculer sur la longueur de cette mèche... va-t-elle jusqu'à terre ? Un amant soumis est-il implorant à genoux adorant cette longue chevelure ?<br /> Le fond rougeoyant du tableau, le contraste entre la pâleur du visage de la jeune femme et la flamboyance de sa chevelure, qui s'assombrit étrangement quand la mèche repose sur une épaule cependant lumineuse, les yeux en amande ... tout conduit à imaginer un personnage quelque peu inquiétant, voire diabolique... Une jeune femme quelque peu méprisante et dominatrice... Une part de votre personnalité ?<br /> <br /> - "Mademoiselle rêve"<br /> <br /> Au contraire du précédent, ce tableau ouvre un abîme de fragilité. Certes le spectateur retrouve une longue chevelure rousse... mais qui tombe droite comme une cascade flamboyante et désolée, accentuée par la verticalité du ruban.<br /> Loin de créer un climat de mièvrerie sucrée, le costume rose accentue la fragilité du personnage, soumis à la dureté d'un fond froid pouvant suggérer un paysage de montagne glacé et nuageux qui provoque un malaise, comme si la jeune fille était adossée à un précipice...<br /> La position de face, l'incarnation de peau mêlant le rose des pommettes et un jaune-vert inquiétant sur le front et le cou, que l'on retrouve aussi comme une aura au dessus du chapeau et ne peut provenir d'un effet d'éclairage naturel, les grands yeux noirs... ces grands yeux fixes et sans iris qui interpellent comme un appel à l'aide, tout concourt à communiquer une angoisse diffuse. La bouche n'est pas ouverte pour un cri, elle affecte une moue comme pour dire "trop tard". Fantôme de jeune fille innocente victime de la cruauté des hommes ? Ou tout simplement jeune fille boudeuse ?<br /> Dans cette œuvre vous me semblez maîtriser les ambiguïtés chères aux artistes Allemands du mouvement "Die Brücke".<br /> <br /> Je vous remercie d'avoir eu la patience de lire ces quelques commentaires, reflet de la méditation onirique que provoque la poésie de vos tableaux.
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L
Merci, tu inaugures les lieux.
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